Série Max et Lili
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Marita
Isa
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Série Max et Lili
Dans Le Figaro du 6 août 2008 : "Max et Lili, les héros qui ont réponse à tout".
Dominique de Saint Marc a imaginé ces livres pour aider les enfants à résoudre leurs petits et gros problèmes. Les parents aussi les ont adoptés.
«Une collection de problèmes, cela ne marchera jamais !» Seize ans ont passé mais Dominique de Saint Mars sourit toujours en rappelant les prédictions qui ont accueilli sa proposition d'écrire des livres évoquant les grosses et petites difficultés de l'enfance. Pour cause, dix millions d'exemplaires de la série «Max et Lili» ont été vendus depuis 1992. La collection de problèmes est devenue une collection à succès que plébiscitent les enfants. C'est ainsi que le livre dit «psychologique» a fait son apparition au royaume de la jeunesse. Depuis, Max et Lili ont fait des petits, copiés par nombre d'éditeurs, mais ils n'ont jamais été égalés.
La série. À ma gauche, Lili, fillette délurée et coquine, la couette en bataille, le cœur d'artichaut. À ma droite, Max, casse-cou et sportif, petit de taille, grand prince. Au centre, les parents, présents mais souvent débordés, privilégiant néanmoins l'écoute car Françoise Dolto est passée par là. Les héros de la série sont facilement identifiables par les enfants. Ils sont juste comme eux. Le succès de «Max et Lili» tient à plusieurs facteurs. En premier lieu, le côté ultraréaliste de la série, explicitement formulé à travers les titres (Max est jaloux de sa sœur, Lili se trouve moche, Max et Lili ne font pas leurs devoirs), est contrebalancé par une sacrée dose d'humour. La grâce des personnages doit beaucoup au trait humoristique de Serge Bloch, qui a contribué à la naissance de la série. Du coup, les enfants dédramatisent plus facilement. Le point fort de la collection réside dans sa capacité à aborder tous les sujets, même les plus difficiles, et à suivre l'évolution de la société. Les derniers ouvrages parus traitent ainsi des dangers d'Internet (Max et Lili se font piéger sur Internet) ou de la garde alternée (Simon a deux maisons). Le prochain, qui sortira fin août, s'intitulera Max et Lili sont fans de marques.
L'auteur. Pendant une quinzaine d'années, Dominique de Saint Mars, sociologue de formation, fut la responsable de la rubrique «parents-enfants» du journal Astrapi (Bayard). Elle en a acquis la certitude que les petits comme les grands manquaient de livres susceptibles de lancer un dialogue sur certains sujets délicats. Pour l'auteur, rien n'est anodin et même un chagrin d'amour, à 8 ans, mérite de l'intérêt. «Lorsque j'ai imaginé cette collection, je voulais proposer des livres qui seraient tout sauf angoissants, des livres qui pouvaient permettre aux parents de parler avec leurs enfants et aux enfants de voir que d'autres qu'eux pouvaient avoir les mêmes problèmes, les mêmes difficultés. Ils pouvaient aussi apprendre des choses. À l'époque c'était très novateur. Aujourd'hui, d'autres livres existent, mais souvent ils ne vont pas jusqu'au bout. Ils sont à la frontière de l'indicible.»
Le succès. Il est venu par l'actualité la plus noire de l'époque. En pleine affaire Dutroux, les parents se rendent compte à quel point la prévention contre la pédophilie est capitale pour protéger leurs enfants. Les journalistes, les parents, les enseignants en quête de soutien découvrent qu'un seul ouvrage aborde ce sujet intelligemment. Il fait partie d'une série et est édité par une maison suisse installée au bord du lac Léman, Calligram, dirigée par Christian Gallimard. Lili a été suivie est cité en exemple, à mettre dans les mains des enfants. Les parents peuvent s'appuyer sur un texte qui a su trouver les mots justes pour parler de quelque chose de grave. «Max et Lili» deviennent vite une référence en milieu scolaire et en famille. Aujourd'hui, la collection compte 84 titres et a permis à une génération de grandir un peu plus facilement. À ce jour, le titre le plus acheté est Lili est amoureuse.
Dans le même genre, ils aimeront. Les goûters philo de l'éditeur Milan, écrits par Brigitte Labbé et Michel Puech, reprennent le mode des saynètes pour aborder des thèmes universels comme la vie et la mort, le bien et le mal. Pour les plus grands, les personnages laissent place à des textes écrits par des spécialistes et à des citations. Ils piocheront les meilleurs ouvrages dans la collection «Chouette penser» (Gallimard jeunesse), «La philo 100 % ado» (Bayard jeunesse). Dans un genre différent, Sophie Carquain propose ses Petites leçons de vie, contes et histoires à lire le soir pour, dit-elle, «mieux vivre ensemble» (Albin Michel).
Re: Série Max et Lili
Max et Lili, voilà bien une affaire qui roule ! Les enfants ne s'en lassent pas, on a pourtant tous les titres en 2 exemplaires au moins mais le rayon est régulièrement vide. On en voit souvent repartir avec 3 ou 4 titres de la série (voire plus). Il faut avouer que c'est plutôt bien fait. Malgré mon grand âge (26 ans ! quelle vieille !), j'aime beaucoup les lire moi aussi ; en plus ça me rappelle mon enfance, quand je lisais Astrapi !
Marita- Messages : 50
Date d'inscription : 26/02/2008
les séries
C'est vrai ça marche bien aussi chez nous! On les a rangés avec les romans 1ères lectures pour être identifiés plus facilement par ceux qui commencent à lire, et ça sort régulièrement. Je pense qu'on toute la série, et d'ailleurs cela pose le problème des séries, en roman comme en bandes-dessinées.
Certaines séries dépassent les 30, 40 exemplaires. Doit-on tout acheter ou n'en prendre qu'une partie, en sachant le succès qu'elles connaissent? Mais tout acheter ça limite aussi le budget pour acquérir d'autres ouvrages, surtout dans les petites structures. On a aussi pour mission de faire découvrir des ouvrages moins médiatisés. Au risque de perdre un lectorat attaché à cette série...
Où se trouve le juste équilibre?
Certaines séries dépassent les 30, 40 exemplaires. Doit-on tout acheter ou n'en prendre qu'une partie, en sachant le succès qu'elles connaissent? Mais tout acheter ça limite aussi le budget pour acquérir d'autres ouvrages, surtout dans les petites structures. On a aussi pour mission de faire découvrir des ouvrages moins médiatisés. Au risque de perdre un lectorat attaché à cette série...
Où se trouve le juste équilibre?
Stéphane- Messages : 9
Date d'inscription : 02/09/2009
Age : 53
Localisation : NANTES
Re: Série Max et Lili
En fait, tout dépend des séries.
Pour les Max et Lili, je n'achète pas tout, y'a un roulement de la collection et même un titre pillonné n'est pas forcément remplacé à l'identique. L'avantage est que chaque titre peut se lire indépendamment des autres.
S'il s'agit d'une série avec une véritable suite, on n'a guère le choix que de la suivre, je pense, par exemple, à certains mangas.
Pour les Max et Lili, je n'achète pas tout, y'a un roulement de la collection et même un titre pillonné n'est pas forcément remplacé à l'identique. L'avantage est que chaque titre peut se lire indépendamment des autres.
S'il s'agit d'une série avec une véritable suite, on n'a guère le choix que de la suivre, je pense, par exemple, à certains mangas.
Classement Max et Lili
Bonjour à toutes et tous,
Concernant la série "Max et Lili" parue dans la collection "Ainsi va la vie" des éditions Calligram, je m'interroge actuellement sur leur classement au sein de notre fonds.
Ces ouvrages étaient classés jusqu'à présent dans les albums. Mais, à mon avis, cela concerne plus le domaine documentaire. Qu'en pensez-vous ? J'aimerais beaucoup avoir votre avis sur le sujet.
A bientôt
Laetitia
Concernant la série "Max et Lili" parue dans la collection "Ainsi va la vie" des éditions Calligram, je m'interroge actuellement sur leur classement au sein de notre fonds.
Ces ouvrages étaient classés jusqu'à présent dans les albums. Mais, à mon avis, cela concerne plus le domaine documentaire. Qu'en pensez-vous ? J'aimerais beaucoup avoir votre avis sur le sujet.
A bientôt
Laetitia
Laetitia Brest- Messages : 1
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Série Max et Lili
Bonjour,
C'est vrai que derrière la petite fiction, il y a toujours un thème documentaire bien précis. Je les ai classé avec les premières lectures. Ca n'est pas l'idéal non plus mais les enfants savent où ils se trouvent
C'est vrai que derrière la petite fiction, il y a toujours un thème documentaire bien précis. Je les ai classé avec les premières lectures. Ca n'est pas l'idéal non plus mais les enfants savent où ils se trouvent
Re: Série Max et Lili
nous les avons classé dans les "albums grands" ... on pensait les mettre en BD, car nous avons eu un très beau meuble et ça nous ferait gagner de la place dans les albums...
mais de toute façon, on ne les mettra pas en documentaires, ils seraient éparpillés par sujet et du coup un peu plus difficile à trouver, même pour nous!
les enfants lisent ça comme un petit livre, une petite BD!
mais de toute façon, on ne les mettra pas en documentaires, ils seraient éparpillés par sujet et du coup un peu plus difficile à trouver, même pour nous!
les enfants lisent ça comme un petit livre, une petite BD!
clochette76- Messages : 11
Date d'inscription : 30/09/2008
Age : 38
Localisation : Seine Maritime
max et lili
les max et lili sont classés chez nous en 1ere lecture , nouos mettons un mot matière quand il sagit d'un theme: exemple: ecole:roman "max n'aime pas l'ecole"
maw et lili aident les enfants du monde: on a mis en mot matiere: solidarité:roman . Grand-père est mort: mot matière: mort:roman
maw et lili aident les enfants du monde: on a mis en mot matiere: solidarité:roman . Grand-père est mort: mot matière: mort:roman
bibou83- Messages : 5
Date d'inscription : 15/09/2010
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